catalan

La recherche catalane partagée au monde entier

La revue Unicum est une publication annuelle, faite par l’Escola Superior de Conservaciói Restauració de Béns Culturals de Catalunya. Son but est de propager les activités et les expériences a partir d’une publication périodique qui soit à la fois un espace ouvert à la collaboration et à la diffusion de nouvelles découvertes dans le champs de la recherche.

Le site de la revue catalane Unicum a été crée pour devenir un outil des professionnels de la restauration-conservation du monde entier et pas seulement des restaurateurs ou conservateurs catalans. Grace à Internet, la revue a pris un côté plus interactif et cherche à rendre possible le contact entre les conservateurs et les restaurateurs. Par ce moyen, le contenu de la revue est maintenait accessible par tout dans le monde en format numérique.

Dans ce but le site propose une carte des visiteurs qui se trouve tout en bas de la page d’accueil. Si l’on clic sur l’image on est envoyés vers un tableau de bord ou il y a une carte qui nous indique en temps réel qui est connecté. Par exemple au moment de ma connexion il y avait des gens du Brésil, Mexique, France, Thaïlande et beaucoup d’autres pays. Nous pouvons observer qu’en effet le site est visité par un public très international.

Carte Unicum visiteurs

© Capture d’écran du site whos.amung

Le visiteur a la possibilité de choisir la langue du site dès la page d’accueil. Il peut choisir parmi le catalan, l’espagnol et l’anglais en cliquant sur les drapeaux qui se trouvent en haut à droite de la tête de page. À côté se trouve une barre de recherche. Le menu est très simple est compréhensible, on a juste deux onglets, un qui nous renvoie à l ‘édition la plus récente et l’autre qui nous renvoie aux éditions précédentes.

Tête de page Unicum

© Capture d’écran du site Unicum

Pour mieux expliquer l’organisation des articles nous allons prendre un article en espagnol de la revue de l’édition 2011 qui s’intitule : « El gran día de Girona », la restauración de una obra de gran formato (« Le grand jour de Gironne », la restauration d’une œuvre de grand format). Pour accéder à cet article faut d’abord se rendre sur l’image de la revue 2011 qui se trouve dans le module à gauche  de la page d’accueil ou sur le bouton Previous EditionsChaque édition classe ses articles en différentes catégories qui sont disposés dans un sommaire avec une petite description en dessous du titre de chaque article. Ces catégories peuvent être : histoire, technologie, iconographie, archéologie, formation, recherche (…). Dans le cas de notre article, il se trouve dans la catégorie conservation-restauration parmi deux autres articles.

© Capture d'écran du site Unicum

© Capture d’écran du site Unicum

Une fois qu’on ouvre l’article qui nous intéresse, nous allons trouver d’abord  une petite introduction en italiques de ce qui sera traité dans l’article suivi par les auteurs de l’article, leur diplôme et leur adresses e-mail. Suivi par la photographie du résultat final de la restauration.

Ensuite, on a une petite fiche technique qui renseigne sur le titre de l’œuvre, l’auteur, la date, la technique, des annexes, les dimensions de l’œuvres, le numéro de registre, la coordination du projet, l’équipe de restaurateurs, les stagiaires en collaboration, les analyses physico-chimiques effectués et le nom de ceux qu’on photographie le procès.

© Capture d'écran du site Unicum

© Capture d’écran du site Unicum

L’œuvre Le grand jour de Gironne de Ramon Martí Alsina  datée d’entre 1863-1864 avait suivit des endommages lors des bombardements durant la Guerre civile à l’ancien Palais de Beaux-Arts.

© Carles Aymerich

Elle avait été ensuite envoyé et gardé dans la reserve du Museu Nacional d’Art de Catalunya (MNAC). La restauration a débutée en 2009 en collaboration du MNAC et le Centre de Restauració de Béns Mobles (CRBMC). Tout cela est indiqué dans la partie d’introduction de l’article. L’introduction Suivi par l’état de conservation de l’œuvre et tout le procès détaillé de l’intervention. A la fin, nous retrouvons une petite bibliographie, très utile en relation avec l’article.

© Capture d'écran du site Unicum

© Capture d’écran du site Unicum

Nous remarquons que le dégrée de complexité de l’information est très élevé. Les articles visent principalement un public connaisseur car on ne voit même pas d’images qui pourraient illustrer le procès. Cependant, les amateurs qui ont déjà acquis un certain vocabulaire peuvent arriver à comprendre les articles.

L’idée de faire un site international est très intéressante. Cependant, le site a encore besoin d’améliorations et d’interactivité. Beaucoup d’articles ont le drapeau de la langue italienne ou anglaise mais une fois que l’on clique dessous on nous informe que l’article n’est pas disponible qu’en espagnol ou catalan. De plus, bien qu’on trouve un outil commentaires sur tous les articles, nous ne voyons presque jamais des commentaires. Dommage que le site ne soit pas encore traduit en français car il y a beaucoup de contenus très utiles pour les professionnels de la restauration.

Le travail des restaurateurs indépendants

Bien que peu nombreux les restaurateurs risquent souvent d’être en concurrence pour des nouveaux projets. Ils s’associent aussi souvent entre eu ou travaillent pour un atelier de restauration. Leurs anciennes interventions sont très importantes pour connaître la façon dont ils travaillent, sur quoi ils ont déjà travaillé et quels étaient les résultats. Ainsi, on retrouve la création des blogs personnels ou des sites des ateliers indépendants spécialisés dans  la restauration-conservation de peintures.

  • Pau Claramonte et Casa San Angel 

Tel est le cas de deux sites qu’on abordera aujourd’hui, celui de Pau Claramonte, un restaurateur catalan et le site de la Casa San Angel (atelier) au Mexique. Les deux sites disposent d’une interface simple qui permet, même à ceux qui ne parlent pas la langue, de saisir l’information et leurs travaux en tant qu’organisation. Ils donnent une petite introduction: leur motivation et forme de travail; ensuite présentent le parcours professionnel de leur P-DG; suivi d’une section dédiée à leurs projets accomplis, et enfin les données de contacte des associations.

Bien que les deux sites se ressemblent, chacun a ses spécificités. D’une part le site de Pau Claramonte inclut une section d’actualités qui permet au lecteur de se tenir au courant de l’activité culturelle dans la région basque, en rapport à la restauration. En outre, le site met à la disposition du lecteur une vaste sélection de liens d’internet pour approfondir dans le sujet.

Actualité

© Capture d’écran du site de Pau Claramonte

D’autre part le site de Casa San Angel met l’accent sur ses projets accomplis, présente plusieurs de ses projets dans le domaine de la peinture, sculpture, porcelaine et fourniture. D’ailleurs offre au lecteur la possibilité de s’inscrire à un des différents ateliers que l’institution propose.

© Capture d'écran du site Casa San Angel

© Capture d’écran du site Casa San Angel

Les sites sont très utiles pour se faire une sorte de publicité et montrer leurs projets. Ainsi, si un particulier, un musée, un centre de recherche est intéressé par leur travail il suffit de leur contacter directement sur leurs sites.

  • Du Passé à l’avenir: L’atelier de Laure Scaffert

« Du passé à l’avenir » est le site web de la restauratrice particulière Laure Schaffert Perakis qui présente son propre Atelier de restauration avec sa vision sur son métier, ainsi comme quelques de ses procèdes techniques. Ce site web a été publié en 2011, un an après la création de son atelier (2010).

L’interface du site est créée à partir de deux menus latéraux. Du coté droit on peut trouver la bienvenue au site, avec la présentation de Laure, ses collaborations, sa déontologie (l’éthique de sa profession), son atelier, ses techniques,autres services offerts et enfin le contact. Toujours du coté droit on trouve une autre partie avec des liens utiles. Du coté gauche on a une barre de recherche, l’option de voir les articles publiés dans le site par catégories et les articles récents.

Le site web met à disposition du lecteur des images en guise d’illustration. En effet, les images sont très récurrentes dans le site pour mieux illustrer le message que la restauratrice veut transmettre au lecteur. Par exemple, à coté du titre l’image d´un horloge de sable vient renforcer le but principal du Laure, la préservation « Du passé à l’avenir ».

© Capture d'écran du site de l'atelier "Du passé à l'avenir"

© Capture d’écran du site de l’atelier « Du passé à l’avenir »

Des images de son atelier, des différents procèdes techniques offrent une meilleure compréhension de ce que la restauratrice veut transmettre. En outre, une vidéo est également mise à la disposition du visiteur où elle reprend son ressenti sur son métier, récurrent tout au long de son site, l’importance d’une communion entre l’artiste et le restaurateur atteinte grâce à l’observation et l’analyse. On constate la passion que Laura épreuve pour son métier.

© Capture d'écran du site de l'atelier "Du passé à l'avenir"

© Capture d’écran du site de l’atelier « Du passé à l’avenir »

La page d’accueil est la présentation de la restauratrice, son parcours professionnel et formations suivies tout au long de sa vie active dans le métier. La possibilité d’entrer en contact avec est dans le site, elle donne l’adresse de son atelier, son adresse électronique, un formulaire pour un contact direct à travers du site web et une possibilité de contact via les réseaux sociaux, tels que Facebook et Twitter. De plus, elle a fait partie des « Journées Européennes des Métiers d’Art » pour ainsi pouvoir découvrir plus de près son atelier et son métier.

Le site offre à l’internaute d’être lu soit en anglais soit en français, cependant, le site réelement n’est accessible qu’en français ce qui restreint le publique non francophone.