Mois: avril 2014

Blog de Julie Potosniak, restauratrice professionnelle

Nous allons nous intéresser au blog d’une restauratrice : Julie Potosniak.

« Après avoir obtenu mon diplôme de Master de Conservation-Restauration des Biens Culturels à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, je me lance donc dans la vie professionnelle. Vous pouvez trouver ci-contre dans les différentes rubriques toutes les informations relatives à mon activité de conservateur-restaurateur de peintures, la présentation de mes copies de peintures, des articles, et bien d’autres choses encore ». Avec cette présentation, Potosniak nous donne en avance des informations sur son parcours comme restauratrice.

Capture d’écran 2014-04-16 à 13.03.41Peinture en cours d’allègement de vernis

Ce qui nous intéresse dans son blog c’est le fait que Potosniak expose son travail de manière simple et directe. Sur la plateforme, la restauratrice présente pas à pas ses derniers travaux, avec une grande richesse de détails, car on peut retrouver des photos des œuvres et même des explications précises. Son blog est pédagogique et les étudiants qui veulent travailler dans la restauration de peinture peuvent avoir une idée de la routine de ce métier.

Le blog possède une construction classique : une page d’accueil avec les liens et les outils  sur la gauche.

LRMH – Laboratoire de Recherche des Monuments Historiques

Le LRMH a été créé en 1970 par Jean Taralon, inspecteur général des monuments historiques, qui considérait que le patrimoine bâti comme le patrimoine mobilier avait besoin d’un laboratoire spécialement dédié à l’étude scientifique de ses matériaux constitutifs, de leurs phénomènes d’altération et des techniques utilisées pour le conserver, le restaurer et le mettre en valeur. C’est une institution liée au Ministère de la Culture et de la Communication qui possède huit pôles de compétence axés sur les matériaux et les techniques : bois, peinture, pierre, grottes ornées, métal, béton, textile et vitrail.

Le site internet de l’institution expose les huit pôles de compétence sur la page d’accueil.

© Capture d'écran du site LRMH

© Capture d’écran du site LRMH

Menu de présentation du site LRMH

Dans le cas de la peinture, nous avons des explication précises sur le travail réalisé par le LRMH. Le diagnostique, le choix des materiaux utilisés pour la restauration d’œuvres peintes et aussi la restauration préventive font partie des activités du laboratoire.

Leur site internet est bien élaborée, avec des liens mis en évidence sur la page d’accueil.

La Médiathèque d’Architecture et du Patrimoine

La Médiathèque de l’architecture et du patrimoine est chargée de recueillir, d’étudier, d’inventorier, de conserver, de mettre à la disposition aussi bien de l’Administration que du public les ressources documentaires de la Direction de l’architecture et du patrimoine.

L’origine des fonds remonte à la naissance du service des monuments historiques.

La médiathèque conserve des documents intéressant les édifices à partir de la date de leur protection au titre des Monuments Historiques (archives, plans, photographies, livres et périodiques).

Ceux qui s’intéressent à leur site peuvent découvrir de quelle manière l’État français gère les affaires liées au patrimoine public. Ainsi, les professionnels de la restauration de peinture retrouveront des documents qui concernent les politiques de conservation.

© Capture d'écran du site mediatheque-patrimoine-culture

© Capture d’écran du site mediatheque-patrimoine-culture

Le site de l’institution est très bien construit, avec une plateforme simple et claire. Depuis la page d’accueil nous pouvons retrouver des archives photographiques, un lien pour la Bibliothèque-archives et un link pour le Centre de recherches pour les monuments historiques.

Leur site est un outil précieux pour que l’on puisse analyser les politiques liés à la conservation mais aussi pour que le restaurateur soit conscient des règles qui entourent leur métier.

Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France

Le C2RMF est directement lié à la politique adoptée par les musées français concernant la conservation des collections publiques. Il constitue et conserve une documentation sur les matériaux, les techniques et la restauration des œuvres des musées. Le département de Conservation et Restauration de l’institution assiste les musées dans la programmation de la conservation et de la restauration de leurs collections.

© Capture d'écran du site C2RMF

© Capture d’écran du site C2RMF

Opérations phares du C2RMF

Leur site est très utile aux restaurateurs puisque l’institution est engendrée dans la vie de la restauration en France, en développant la recherche dans le milieu de la conservation.

Il est vrai que le site présente des informations très résumées, en limitant le travail de recherche. Pourtant, le visitant de la plateforme numérique peut bien avoir des informations nécessaires pour comprendre le travail développé par le C2RMF.

FAOP – Fondation d’Art d’Ouro Preto, Brésil

© Capture d'écran du site de la FAOP

© Capture d’écran du site de la FAOP

Nous pouvons affirmer qu’au Brésil la restauration du patrimoine publique dépend de l’argent privé, raison pour laquelle le pays n’arrive pas à protéger sa richesse culturelle. En tout cas, il existe dans ce pays une institution renommée dans le domaine de la restauration des églises dans la région de Minas Gerais, celles qui sont reconnues comme des perles de l’art baroque.

La Fondation d’Art d’Ouro Preto est l’une des plus importantes institutions dans le domaine de la conservation et restauration au Brésil. Ses activités son liées à la valorisation  de l’art et la préservation du patrimoine culturel et historique, mais son rôle principal est celui de former des nouveaux restaurateurs.

Sur le site de la FAOP on retrouve un menu en tête de page sur lequel nous pouvons retrouver les principales activités de l’institution.

Quand on analyse la page dédiée à la restauration en peinture, nous nous apercevons que cette page se pose plutôt sur la formation de restaurateurs et ne nous donne pas beaucoup d’informations sur le travail réalisé par l’institution.

Las prestigiosas restauraciones del Museo del Louvre

El museo del Louvre es un lugar que reagrupa miles de obras de arte que evidentemente deben ser entretenidas. Es por eso que, al ser una institución publica, este museo llama a los restauradores por el medio de llamados de oferta.

Asurar el estudio científico de las colecciones” y “contribuir a la investigación” son dos misiones fundamentales asignadas por el museo del Louvre. En la rúbrica “Recherche Scientifique”(Investigación científica) que encontraran en el pie de página de la pagina de Inicio, el museo presenta todos los proyectos llevados a cabo por los investigadores del museo tanto de los departamentos como de los servicios y delegaciones. En efecto, el Louvre es en sí un verdadero polo de investigación científica, y censa, para la alegría de los profesionales como de los aficionados, los estudios, las excavaciones, las adquisiciones, las exposiciones y las restauraciones de obras.

El museo del Louvre da acceso a un inventario en línea de una cincuentena de reportes de restauración de obras de arte. Estas presentan todas las etapas de una restauración deontológica del constado de estado en la intervención. Este procura igualmente a los visitantes, una bibliografía exhaustiva; la presentación del equipo y de los materiales, todo con un lenguaje técnico que sin embargo no es inaccesible al publico no especializado.

Los reportes son clasificados cronológicamente, el primero esta en la lista siendo el último reporte publicado. Esta presente: el titulo de la obra, los intervinientes, y el departamento en el cual se encuentra la obra restaurada. Cada reporte esta disponible en ingles.

Aquí algunos ejemplos de restauración de pintura que vamos a intentar presentar:

Etudes et restauration du Reniement de Saint Pierre des frères Le Nain. (Estudios y restauración de la Negación de San Pedro por los hermanos Le Nain. )

Restauration : Le Reniement de Saint Pierre des frères Le Nain

Esta indicado que esta restauración fue realizada por el C2RMF, por dos restauradores, Jean-Michel Hulot para el soporte y Frédéric Pellas para la capa pictórica en 2009. Nos dan las fechas del pintor, el titulo de la obra y sus dimensiones, la técnica utilizada y la naturaleza de la adquisición. Después de una breve presentación del cambio de la obra en el tiempo  y de los artistas, nos presentan un constado de estado: el lienzo, del cual el borde  original superior conservado, muestra los cuatro lados de las guirnaldas de tensión pronunciadas que, con las marcas del antiguo chasis, atestan que las dimensiones actuales de cuadros son muy similares al de son formato original. Se detecta también la presencia de un barniz oxidado amarillo y encrasado, largos repintados ( entonces esta obra ya había sido restaurada anteriormente). Sabemos que un retoilaje fue efectuado después de 1842 (datación obtenida por los periódicos utilizados en el borde). La radiografía de la capa pictórica mostro que las otras dos escenas fueron pintadas antes de aquello que vemos actualmente. Después la intervención, la limpieza relevo la profundes y la luminosidad de la ropa de San Pedro, del cual el azul es ejecutado a lápiz debajo de una capa mezclada en índigo y blanco plomo.

Además de los reportes de restauración, el museo del Louvre presenta igualmente mini-sitos para las restauración de obras muy conocidas, como por ejemplo, la actual restauración de la Victoire de Samothrace (Victoria de Samothrace) para la cual el Louvre lanzo un llamado al me cenado publico que permitió una subvención de un millón de euros. Tendrán permitido un acceso en este mini sitio a un video de presentación, los estudios en curso y les descubrimientos… Por ejemplo, se descubrió que la estatua era policroma.

Restauration : La Victoire de Samothrace

 

France

Le CRCC, un centre de recherche pour la conservation

CRCC

Le CRCC est le Centre de Recherche sur la Conservation des Collections français qui est en partenariat avec des laboratoires de recherche (C2RMF, le LRMH), des centres et formations français (universités, CICRP…) et d’autres partenaires européens et internationaux. Ce centre a été créé avec l’aide du CNRS et du Muséum National d’Histoire Naturelle. D’abord centré sur la recherche sur la conservation des documents graphiques, le CRCDG devient le CRCC. Créé en 2007 et ayant pour administrateur Alban Fournier, le site du CRCC a pour but d’améliorer les méthodes de conservation préventive et de développer les connaissance des matériaux à l’étude de leur processus de dégradation ainsi que la mise au point de traitements pour les documents en péril.

CRCC

Le site est accessible en français et en anglais dans le menu vertical à gauche. Le menu nous renseigne sur les thèmes de recherche du CRCC qui sont les connaissance des matériaux et des dégradations, les traitements de conservation et la conservation préventive. Les descriptions sont simples et concises, organisées par facteurs d’altération et interventions nécessaires.

   CRCC       CRCC

Une autre page est réservée aux résumé d’expertises scientifiques et de différents matériaux. La rubrique suivante Productions scientifiques comporte les même sous-rubriques mais met à disposition la bibliographie des publications et la liste totale est téléchargeable.

Téléchargez ici la liste de publications du CRCC depuis 1953.

Ainsi nous pouvons nous renseigner sur l’actualité des recherches en conservation et préservation de ce centre qui sont de plus accompagnés des projets coopératifs répertoriés.

CRCC

Enfin une rubrique Fiches techniques permet d’avoir un aperçu plus en détail de quelques sujets. Mais le plus intéressant pour nous sont les références de ces articles, qui permettent d’approfondir notre curiosité sur un sujet. La page Centre de documentation recense les fonds documentaires du CRCC et offre une bibliographie sélective à télécharger.

Téléchargez ici la bibliographie sélective.

Ce site permet de se renseigner sur les recherches en cours mais au final s’avère plus un instrument de médiation vers d’autres recherches bibliographique, par ses descriptions sommaires, qu’un outils d’information en lui même.

Un atelier qui incite à découvrir les techniques de restauration

L’atelier Arte Restauro à été crée en 1971 par Marie-Hélène Echeverria-Sacx. Il se trouve aujourd’hui à Biarritz. Dans la présentation  dans leur site de leur atelier: ils affirment utiliser “ l’ensemble des techniques nécessaires à la conservation et à la restauration tout en respectant l’originalité et la singularité des supports (toiles, bois, métaux, murs, etc.), ainsi que l’historique et l’esthétique des œuvres d’art.”. Ce que dans la restauration-conservation est un aspect fondamental pour pouvoir réaliser un bon travail. Les produits qu’ils utilisent sont toujours réversibles et ils proposent aux clients de suivre la restauration des oeuvres tout au long de l’intervention. Cela est un point très positif de l’atelier puisque les amateurs peuvent ainsi découvrir le métier de plus près.

Ils proposent des services de restauration des tableaux, de conservation des tableaux et de protection des œuvres. Les techniques que l’équipe utilise sont nombreuses. Nous allons en citer celles que sont décrites dans leur site d’une façon complète et brève, vous pouvez cependant lire la description complète faite par l’atelier dans leur site. Cliquez sur le titre de chaque technique pour lire la description du site.

La restauration de la surface du tableau est faite après les étapes de refixage, de rentoilage ou parquetage, de nettoyage et de comblement des manques ou lacunes au mastic ou au gesso. On va d’abord appliquer une couche de vernis pour isoler le mastic ou le gesso. Une fois séchée on applique une base de couleur à l’eau. Ensuite, une nouvelle couche de vernis d’isolation. On va procéder à l’application de transparences à la peinture à l’huile avec un liant au vernis. Finalement, on applique une dernière couche de vernis de protection.

Une fois que la couche picturale est protégée par cartonnage et une fois le tableau le rentoilé, on va procéder au nettoyage. Comme son nom l’indique cette étape sert à enlever la saleté déposée sur l’œuvre. Ainsi elle consiste à éliminer ou alléger les vernis colorés par l’oxydation. De même les repeints des restaurations antérieures pourraient être aussi ôtés.

 

© Arte Restauro

© Arte Restauro

Sur les peintures sur toiles, les déchirures, accros, pertes d’adhérence de la matière picturale…, peuvent nécessiter la consolidation du support. Cela implique le doublage de la toile existante avec une toile neuve.

Si les bords de l’œuvre sont endommagés et le rentoilage n’est pas nécessaire il faut poser des bandes de tension sur les quatre côtés pour que la toile soit bien tendue.

© Arte Restauro

© Arte Restauro

Les tableaux sur bois sont très sensibles aux variations d’hygrométrie et de températures ce qui amène à la déformation de l’œuvre. C’est pour éliminer cela que le parquetage est utilisé. Il consiste à mettre un quadrillage de lattes de bois à l’arrière du tableau. Elles sont toujours de lattes fixes et mobiles.

© Arte Restauro

© Arte Restauro

Cette  étape consiste à coller sur la couche picturale, une ou plusieurs couches des feuilles de papier Japon avec une colle naturelle.

© Arte Restauro

© Arte Restauro

Consiste à coller une toile sur un support rigide (bois, carton). Il faut faire attention lors de l’utilisation de cette technique.

Cette technique consiste à supprimer le support ancien et à reporter la couche picturale sur un nouveau support. Si le support d’origine est une toile, elle sera éliminé fil à fil et transposée sur une autre toile. S’il s’agit d’un panneau, le bois sera éliminé par ciselage, rabotage et ponçage et la couche picturale sera mise sur un autre panneau.

Les fissures et les manques de matières picturales sont comblés au mastic ou au gesso appliqué et poncé jusqu’à affleurer la couche picturale.

© Arte Restauro

© Arte Restauro

Les châssis sont des cadres en bois montés préférablement par tenons et mortaises.

L’utilisation des vernis à une finalité double d’isolation entre les diverses couches de couleurs parties de la réintégration des couleurs et de protection de la couche picturale de l’œuvre contre les agressions extérieures. Ils existent plusieurs types.

Leur site est très simple mais informe très bien aux clients peu connaisseurs sur le déroulement d’une restauration. Il donne aussi beaucoup d’exemples d’anciennes restauration dans la rubrique Nos réalisations qui se trouve au menu ou dans l’accueil du site. C’est donc un site que d’une part introduit aux amateurs aux techniques de la restauration et un bon contact pour les particuliers qui veulent faire restaurer, nettoyer ou préserver leurs tableaux.

« La Venaria Reale » un centre italien de restauration

La fondation italienne Centro per la Conservazione e il Restauro dei Beni Culturali “La Venaria Reale” (CCR) a été crée en 2005 par le Ministère de la Culture, la région Piémont, l’Université de Turin, la fondation de 1563 pour les Arts et la Culture et la Fondation CRT. L’idée c était de ouvrir un institut pour le développement des connaissances spécifiques et la recherche dans le domaine de la conservation-restaurations des biens culturels dans la région de Turin. Leur méthodologie est basée dans l’intégration de connaissances de trois secteurs : la conservation, l’histoire de l’art et la science. Pour cette institution le procès de restauration doit toujours être multidisciplinaire.

Le site est très simple, élégante et bien organisée. Il n’est pas en français mais il est proposé en anglais, ce qui est une bonne option pour ceux qui ne parlent pas l ‘italien. Le menu principale se trouve dans le tête de page et comporte différentes pages. Nous allons nous intéresser plutôt à la page : Area et plus particulièrement aux Canvas and Panels puisque la restauration de peinture est le sujet de notre blog.

© Capture d'écran sur le site de la Venaria Reale

© Capture d’écran sur le site de la Venaria Reale

Dans cette section on trouve une petite description de ce qui fait le laboratoire de restauration des peintures sur toile et sur bois. Ainsi que l’information des ses plus récentes interventions. Ensuite, nous pouvons une liste d’articles sur les œuvres restaurés par le laboratoire.

© Capture d'écran sur le site de la Venaria Reale

© Capture d’écran sur le site de la Venaria Reale

Leur avant-dernier article est fait sur deux œuvres restaurées des peintres italiens du début du XVIIe siècle : Peranda et Castelli. La première œuvre restauré est celle de Peranda, la Conversion de Saint-Paul qui date de 1612. Cette intervention a permis de récupérer la lisibilité originale de l’œuvre. De plus, les études faites sur le tableau lors de la restauration ont révélé certains éléments inédits comme la présence d’une couche picturale au dessous de celle qu’on voit actuellement, ce qui nous renseigne sur une réutilisation de la toile.

© Capture d'écran sur le site de la Venaria Reale

© Capture d’écran sur le site de la Venaria Reale

En ce qui concerne le tableau de Castelli, La Vierge et l’enfant avec des Saint de 1603. Il a été nettoyé du vernis oxydé, des retouches et des anciennes restaurations. Les observations et les analyses menées lors de la restauration ont permis de mieux étudier les techniques utilisées au moment de la réalisation du tableau qui correspondent plutôt à la zone Emilia. Ce qui permet d’attribuer avec plus de certitude le tableau au peintre Annibale Castles.

© Capture d'écran sur le site de la Venaria Reale

© Capture d’écran sur le site de la Venaria Reale

Cliquez ici pour lire l’article en entier de la restauration de la Vierge et l’enfant avec des Saints d’Annibale Castelli, 1603. (Format pdf en italien) 

Cliquez ici pour lire l’article en entier de la restauration de la Conversion de Saint-Paul de Sante Peranda, 1612. (Format pdf en italien)

Le site offre aussi des actualités, des formations, des recherches, des produits et services, une librairie, une gallérie et des informations aussi sur d’autres secteurs de la conservation-restauration.

Il faut dire qu’il s’agit d’un très bon site qui nous permet de connaître un peu plus sur la restauration en Italie. D’autant plus, nous ne trouvons très peu d’information et très peu des sites bien construits par les instituts ou écoles de restauration italiennes, ce qui fait de « La Venaria Reale » une véritable source pour tous les amateurs et professionnels de la restauration qui s’intéressent à l’art italienne. Or, il faudrait mieux voir le site dans sa version en italien si vous le parlez car en anglais le contenu est des fois moins complet et plus synthétisé.

Confédération Européenne des Organisations de Conservateurs-Restaurateurs

ECCO

ECCO-eu.org est un le site internet de la Confédération Européenne des Organisations de Conservateurs-Restaurateurs. Membre de l’ICCROM (Centre international d’études pour la conservation et la restauration du patrimoine culturel) et du CEPLIS (Conseil Européen des Professions Libérales), cette confédération a été créée en 1991 et son siège se trouve en Belgique. Son site lui n’a été mis en ligne qu’en 2011.

ECCO

L’ECCO a pour but de développer et promouvoir, d’un point de vue pratique, scientifique et culturel, la profession de Conservateur-Restaurateur du Patrimoine Culturel. Elle est composé d’un comité qui a pour président, à l’heure actuelle, l’irlandaise Susan Corr. 

Les membres de l’ECCO sont composés de membres de plein droit venant d’organisations ou de fédérations européennes de conservateur et de restaurateurs. Aussi il existe des membres associatifs, venant d’organisations ou d’institutions voulant contribuer au progrès de la conservation-restauration, mais ceux-ci ne peuvent voter aux Assemblées Générales.

Leurs objectifs sont de développer les possibilités d’échanges européens à la fois sur l’activité et l’enseignement de cette matière, mais aussi de favoriser la reconnaissance nationale de ses activités.

ECCO        ECCO

Ainsi ce site permet par son menu vertical à gauche de s’informer sur le fonctionnement de cet organisme et de toutes ses actions à l’échelle européenne par un contenu en anglais. Dans la page Members on nous informe que l’ECCO possède 5000 membres et nous pouvons retrouver toutes les organisations adhérentes classées par pays. Une fiche de contact détaillée est alors fournie avec le nom du délégué  du comité de l’ECCO. La France par exemple fait partie des membres de plein droit par la FFCR (Fédération Française des Conservateurs-Restaurateurs) et a pour délégué David Aguilella-Cueco.

ECCO          ECCO

La rubrique News ou Documents permet de consulter ou de télécharger les actualités relatives aux actions de l’ECCO (recherche et nouveaux fonds, conférences, adoption de nouvelles directives…) et les rapport d’assemblées générales qui ont lieux annuellement. La page Projects informe sur les nouvelles collaborations et les ébauches d’études en cours.

ECCO

Enfin la page Links renvoie à quelques sites officiels de centres d’étude et un module calendrier permet de consulter les événements en rapport avec l’ECCO.

Le site de l’ECCO est donc un moyen sûr de se tenir à jour du statut de la profession de conservateur et restaurateur des biens culturels et de ses enseignements. Mais surtout il permet de découvrir les organismes nationaux européens qui peuvent eux-même nous mener à des recherches plus élargies.